1. L’image fidèle
Est-ce que l’application des principes comptables permet
d’obtenir l’image fidèle ?
Principe historique :
on est pas à la juste valeur
Non-enregistrement des plus
value latente
Non-compensation des plus
et moins value latente
Principe : il faut
être propriétaire pour qu’un bien apparaisse au bilan : or, avec les
crédits beaux, cela fausse tous.
Question
1 : Achat ou crédit bail ?
Dans le cas de
l’acquisition : coût d’entrée = 11 000 € ; Les frais de formation du
personnel sont enregistrés en charge.
215
|
Immo
|
11
000,00
|
|
44
562
|
TVA
sur immo
|
2
156,00
|
|
628
|
Formation
|
1
000,00
|
|
44
566
|
Tva
sur ABS
|
196,00
|
|
404
|
Fournisseur
d'immo
|
|
14
312,00
|
Dans le cas du crédit bail
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01/07/N
|
|
|
275
|
Dépôts
|
500,00
|
|
512
|
Banque
|
|
500,00
|
612
|
Redevance
crédit bail
|
600,00
|
|
44
566
|
TVA
sur immo
|
117,60
|
|
512
|
Banque
|
|
717,60
|
|
|
|
|
Levée
de l'option, annulation du dépôt, paiement de la société de crédit bail
|
|||
215
|
Matériel
|
1
000,00
|
|
44 562
|
TVA
sur immo
|
196,00
|
|
275
|
dépôts
|
|
500,00
|
467
|
société
de crédit bail
|
|
696,00
|
|
|
|
|
|
31/12/N
|
|
|
681
|
DAD
|
250,00
|
|
2 815
|
|
|
250,00
|
Via le crédit bail, pas de matériel au dans l’actif du
bilan, le montant de l’actif réduit ainsi que le montant des dettes.
Coût du matériel passé en charges pensant toute la durée du
contrat. Dans la réalité coût comprend amortissement + charge financière :
cf ana fi.
Dans les SIG : l’objectif est de comparé des sociétés
avec des modes de financements différents.
2. Évaluation des titres de participations (TP)
Normalement, évaluation à la valeur d’utilité. Valeur
d’achat – dépréciation = valeur bilancielle. (VNC)
On ne constate pas de plus value latente ni de compensation.
Exemple : achat de 80% des titres d’une société il y a
10 ans pour 100€ par titre. 80 000 €.
La filiale a bien marché et en 10 ans elle mis 100 000 € en CP et 300 000 € en réserve.
Cette société possède 80% de 400 000 € et non pas au cours historique soit
80% de 80 000 €.
Sous certaine condition : valeur d’équivalence : % des capitaux
propres détenu ici 400 000 € x 0,8 = 320 000€
Remarque : mise en équivalence = méthode de
consolidation des comptes. Remplacement de la VNC par la valeur
d’ équivalence. (comme pour les stocks)
C’est le code de commerce qui autorise les sociétés mères
dans leurs comptes individuels à évaluer leurs TP à leur valeur d’équivalence.
Valeur d’acquisition = VA
Valeur d’équivalence = VE
Ecart = VE – VA
1er cas = VE > VA è écart +
107 écart d’équivalence.
2ème cas VE < VA
L’écart négatif sera imputé sur le résultat pour une dépréciation
Exemple : 31/12/N
Une mère à deux fililales A et B.
|
TOTAL
|
A
|
B
|
Valeur
d'acaht
|
6 000
|
2 000
|
4 000
|
Valeur
d'inventaire
|
|
1 800
|
4 000
|
Valeur
d'équivalence
|
6 200
|
1 600
|
4 600
|
|
|
|
|
Bilan
fiin N selon les règles habituelles
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Brut
|
Dépréciation
|
Ne
|
261
TP
|
6 000
|
200
|
5 800
|
|
|
|
|
Pas
de plus value enregistré et pas de compensation !!
|
Selon la mise en équivalence, on va pouvoir compenser les +
ou – value et donc faire une évaluation globale de A+B. De plus la plus value
latente est enregistrable.
|
Bilan
N
|
|
|
|
262
TP éval selon ME
|
6200
|
|
107
Ecart d'équivlence
|
|
En N+1 on a une valeur d’équivalence A+B = 5500 donc ici
l’écart est négatif.
Tout d’abord on élimine
l’écart positif enregistré précèdement .
Réinscription à l’actif des
TP pour la valeur d’achat
Dotation pour dépréciation
(DAD) pour 500
|
31/12/N+1
|
|
|
107
|
Ecart
|
200,00
|
|
262
|
TP
|
|
200,00
|
|
|
|
|
686
|
DAD
|
500,00
|
|
296
|
Dépréciation
TP
|
|
500,00
|
Intérêt de la méthode :
Amélioration des capitaux
propres quand les écarts sont positifs ce qui finalement améliore la structure
de financement de l’entreprise d’une manière non coûteuse (ce n’est qu’un jeu
d’enregistrement)
Qui peut utiliser
cette méthode : les conditions d’application de cette méthode.
Elle est réservée aux
sociétés qui établissent des comptes consolidés, cela ne concerne que les types
de participation. Option qui devient permanente et doit apparaître clairement
dans le bilan/rapport annuel.
Cas n°3 :
VA : 15 000 75% du capital
Fin N, Capitaux
propres 21 000
VE 21 000 x 0,75 =
15 750
Ecart VE-VA = 15750
– 15 000 = + 750
|
31/12/N
|
|
|
262
|
TP
évalué selon ME
|
15
750,00
|
|
261
|
TP
|
|
15
000,00
|
107
|
Ecart
|
|
750,00
|
Fin N+1, capitaux propres = 18 600€
VE = 18 600 x
0,75 Dépréciation
15000 – 13950 – 1050
107
|
Ecart
ancien
|
750,00
|
|
686
|
DAD
|
1
050,00
|
|
262
|
TP
évalués selon ME
|
|
750,00
|
296
|
Dépréciation
TP
|
|
1
050,00
|
Si option ME exercée è conséquences pour la lecture des comptes :
apparition + value et volatilité + importante.
Evaluation d’une acquisition immo incorpo au moyen de
redevances annuélles. On a donc un actif qui génère des avantages économiques
futures. On doit pouvoir évaluer sa valeur d’entrée avec précision.
Le PCG ne dis rien dans ce cas. Donc il faut voir la
doctrine comptable : la CNCC : l’immo doit être enregistrée à sa
valeur vénale (valeur de marché, valeur réelle).
Valeur du brevet = 5 000 + (200 000 x 0,05) + (10 000 x
1,02)/1,062 + …
+
(10 000 x 1,029) / 1,0610
Hypothèses de bases = prévision du CA, Taux
d’actualisation.
|
31/12/N
|
|
|
404
|
Fournisseur
|
11
960,00
|
|
4 456
|
TVA
déductible
|
1
960,00
|
|
512
|
Banque
|
|
11
960,00
|
4 458
|
TVA à
régulariser
|
|
1
960,00
|
En fin de contrat si il y a un écart entre le règlement
effectifs de redevance et la dette fournisseur è on aura un profit ou une perte exceptionnel (678 ou
778)
Si les prévisions ne sont pas fiables, on enregistrera les
redevances comme des charges normales. C’est un choix du comptable.
Question 4 :
Evaluation de ce matériel fabriqué par l’entreprise elle
même : coût de production. Ensemble des charges directes et indirectes de
production.
Le coût de la sous activité ne peut pas être incorporé au
coût de production.
Coef de l’IR (Imputation rationnelle) = Activité réelle /
activité normale =
COEFF D’IR x frais fixe imputés aux coûts.
Coût de sous activité = (1- coeff d’IR 20%) x frais fixe
|
Fin
N-1
|
Fin N
|
|||||
Charges
fixes
|
1875
x 0,8 = 1 500
|
1 800
|
|||||
|
|
|
|||||
Charges
variables
|
5 250
|
2 850
|
|||||
|
|
|
|||||
en
cours
|
|
6 750
|
|||||
|
|
|
|||||
Coût
de production
|
6 750
|
11
400
|
|||||
|
31/12/N-1
|
|
|
||||
231
|
immo
en cours
|
6
750,00
|
|
||||
722
|
production
immobilisée
|
|
6
750,00
|
||||
Constatation
de l'avancement des travaux - pas de TVA car TVA exigible à la livraison
|
|||||||
|
|
|
|
||||
|
1/3/N
|
|
|
||||
215
|
matériel
|
11
400,00
|
|
||||
4 456
|
TVA
déd
|
2
234,40
|
|
||||
231
|
immo
en cours
|
|
6
750,00
|
||||
722
|
production
immo
|
|
4
650,00
|
||||
44
567
|
TVA
coll
|
|
2
234,40
|
||||
(livraison
à soi même passible de TVA)
|
|||||||
Evaluation des stocks à l’inventaire
PCG est silencieux et on va voir l’IAS 2 pour l’évaluation
des stocks. Quel est le coût ou la valeur des stocks au bilan.
Le PCG : tous les stocks et les productions en cours
sont évalués en comparant leur valeur comptable à leur valeur actuelle à la
même date. Comme pour les immo, la VA (valeur actuelle) s’apprécie en fonction
du marché et l’utilité du bien pour l’entreprise. Les perspectives de ventes
peuvent être prise en compte dans la VA.
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