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Les fusions



Les fusions

Chapitre 1 : Quelques généralités
            Section 1 : Les types de fusion
2 types de fusion :
-          fusion réunion : il y a constitution d’une société nouvelle ;
-          fusion absorption.
De plus on a la scission, l’apport partiel d’actif.

Il peut y avoir une fusion simplifiée quand l’absorbante détient la totalité du capital de l’absorbée. Dans ce cas, au niveau de l’absorbée il n’ y a pas de commissaire à la fusion, pas d’AGE et pas de rapport du conseil d’administration sur l’opération pour l’absorbée. Au niveau de l’absorbante, il y a un commissaire aux apports, une AGE pour l’augmentation de capital. L’apport de l’absorbée est fait à la valeur comptable, le but n’est pas de faire des PV.

Section 2 : Existence de participation entre les sociétés concernées par la fusion
                   I - L’absorbante détient des titres de l’absorbé
Prenons le cas où A absorbe B et A détient 10% du capital de B. Il y a un problème car A va recevoir de ses propres actions (B n’existe plus). Dans les 3 cas suivants, après accord de l’AMF, cette situation est acceptée sans perte de droits de vote :
-          attribuer des actions aux salariés ;
-          défendre son cours de Bourse ;
-          réduction de capital afin d’augmenter la rentabilité des actions.

Il peut y avoir fusion renonciation (A renonce de recevoir ses actions de B transformées en actions A) ou fusion allotissement (réduction de capital de B par suppression des actions que détient A). La fusion allotissement est très peu utilisée car elle a un coût fiscal très élevé.

Voir le cas n°2 du cours de Fusion, voici les étapes de la fusion :
-          Evaluation de la société qui ne détient pas d’actions de l’autre société, puis évaluation de l’autre société ;
-          Calcul de la parité d’échange, attention il peut y avoir une soulte ;
-          L’échange va porter sur le nombre de titres que ne détient pas A, on peut donc calculer l’augmentation de capital ;
-          Calcul de la prime de fusion ;
-          Calcul de la soulte si nécessaire ;
-          Annulation des titres B chez A ( à leur valeur nominale) ;
-          PV des titres B (évaluation -  valeur nominale) : comptabilisation dans prime de fusion.

II - L’absorbée détient des titres de l’absorbant

Prenons le cas où A absorbe B et B détient 10% du capital de A. Dans les mêmes cas que cités précédemment et avec accord de l’AMF, la situation est acceptée.

Voir le cas n°3 du cours de Fusion, voici les étapes de la fusion :
-          Evaluation des sociétés ;
-          Détermination de la parité d’échange ;
-          Augmentation de capital chez A ;
-          Calcul de la prime de fusion ;
-          Réduction de capital chez A (suppression des actions A détenues par B). La réduction de capital est partagée en variation de capital par rapport à la valeur nominale et en prime de fusion.


Chapitre 2 : Calendrier des fusions
           
Plusieurs phases dans le cadre d’une fusion :
-          Phase préparatoire : on regarde la faisabilité. Rédaction d’un projet de fusion.
-          Nomination d’un commissaire à la fusion : requête auprès du tribunal de commerce. Commissaire aux apports qui vérifient que la apports ne sont pas surévalués et commissaire à la fusion qui vérifie que rémunération normale,rapport d’échange équitable. Le tribunal de commerce répond et nomme un commissaire.
-          Phase d’approbation :réunion des 2 conseils d’administration et arrêt du projet du traité de fusion signé par le conseil.
-          Publicité du projet du traité de fusion : publication en déposant au greffe du tribunal dans les 30 jours avant l’AG puis publication au JAL.
-          Réalisation de la mission du commissaire à la fusion : communication d’un exemplaire du projet.
-          Délais à respecter :
o   30 jours avant l’AG : délai d’opposition à la fusion des créanciers ; dépôt du rapport du commissaire à la fusion dans les 2 sociétés ; mise à disposition des actionnaires du rapport et traité de fusion au siège social.
o   15 jours avant l’AG : convocation pour le commissaire à la fusion , actionnaires.
o   8 jours avant AG : dépôt au greffe du tribunal de commerce et au siège du rapport du commissaire aux apports.
-          Approbation et réalisation de la fusion : AGE chez les 2 sociétés.
-          Enregistrement et publication de la fusion : dans les 2 mois qui suivent l’AGE. Enregistrement au greffe du tribunal de commerce du traité de fusion aux 2 sièges sociaux. Publication dans un JAL.



Chapitre 3 : Le régime fiscal des fusions

            Section 1 : En matière d’IS

                        I - Régime de droit commun

L’opération s’analyse comme une cession ou cessation d’activité. La société cédante (l’absorbée) est imposée sur ses résultats et sur les PV. Dans certains cas, pas d’autres choix que de se placer sous le régime de droit commun (fusion entre société française et société étrangère)

                        II - Régime spécial des fusions
Ce régime peut s’appliquer sous conditions que les 2 sociétés soient soumises à l’IS et que le montant unitaire de la soulte soit inférieur à 10% de la valeur nominale de l’action de l’absorbante. De plus, l’absorbante doit s’engager à conserver les titres de l’absorbée pendant au moins 3 ans.

Date d’effet des actes de fusion : souvent les actes de fusion ont des effets rétroactifs. Quand effet rétroactif, les conséquences de cette rétroactivité affectent les résultats de l’exercice au cours duquel le contrat est définitivement conclu. Quand rétroactivité, peut remonter jusqu’au 01.01 (quand clôture des exercices au 31.12). 3 effets : comptable (si fusion au 30.06, jusqu’à cette date chacun tient sa compta et au 30.06 on considère qu’au 01.01 qu’une société), fiscal (TVA, IS, acomptes), juridique.
Situation de la société absorbée : PV de fusion sont exonérées ; les provisions sont exonérées à condition qu’elles conservent leur objet. Si l’absorbée est déficitaire, le déficit est perdu sauf agrément.

Situation de la société absorbante : elle va devoir faire des inscriptions à l’actif du bilan qui vont concerner l’actif immobilisé, soit à la valeur réelle, soit à la valeur comptable (voir rubrique changements 2005). Les PV nettes réalisées sur les apports d’actif circulant qui ont été transférées par l’absorbée ne sont imposables tant que l’absorbante conserve ces éléments apportés dans ses actifs, l’imposition se fera lors de la cession du bien. Pour que l’imposition soit différée, il faut comptabilisation à la valeur fiscale.

Réintégration des PV afférentes aux immobilisations amortissables apportées. La période de réintégration est en principe de 15 ans pour les constructions, installations, agencements, aménagements des immeubles, pour plantations amortissables sur au moins 15 ans et les agencements de terrain amortissables sur au moins 15 ans. Pour les autres biens, c’est 5 ans.
Exception quand la PV nette sur les constructions, plantations… excède 90% de la PV nette globale résultant de l’apport des éléments amortissables, la réintégration des PV est effectuée sur une période égale à la durée moyenne pondérée d’amortissement de ces biens.
Il faut compenser les P ou MV dégagées par l’apport des biens amortissables relevant d’une durée de réintégration identique (5 ou 15 ans). Si cession avant réintégration totale, partie non intégrée immédiatement imposée.
Pour les biens amortissables, autres que les constructions, il va falloir répartir les PV soit avec une répartition proportionnelle, soit avec une répartition affectée.

Pour les biens non amortissables et pour les titres, PV non imposée tant que l’absorbante conserve les biens. P ou MV ultérieures provenant des cessions, calculées d’après la valeur d’origine chez l’absorbée.
L’absorbante doit reprendre à son passif les éléments suivants : les provisions pour risques et charges (font parties du passif transmis) ; les provisions réglementées et la réserve spéciale de PVLT, elles sont créées par imputation sur la prime de fusion (voir exercice de fusion de cette année).

            Section 2 : En matière de TVA
Pas de taxation (6è directive).

            Section 3 : En matière de droits d’enregistrement
Pour le régime de droit commun, droits et taxes qui sont dus sont ceux qui sont exigibles sur apports en société.
Pour le régime spécial des fusions, droit fixe de 230 EUR pour la société absorbante.

            Section 4 : En matière de taxe professionnelle
La base minimum est de 80% (de la base brute) base chez l’absorbée.



Chapitre 4 : Les nouveaux dispositifs de 2005 avec le règlement CRC 2004-01
            Section 1 : La valorisation des apports
A compter de 2005, le règlement comptable ne donne plus aux entreprises la possibilité de choisir entre les valeurs comptables et les valeurs réelles. Les apports sont évalués soit à la valeur comptable, soit à la valeur réelle, en fonction de deux types de critères :
-          la situation de contrôle des sociétés au moment de l’opération ;
-          le sens de l’opération.


Entités sous contrôle distinct             Valeur réelle

Opérations à l’endroit                                                    

                                                           Entités sous contrôle commun          Valeur comptable


Entités sous contrôle distinct             Valeur comptable

Opérations à l’envers                                                     

                                                           Entités sous contrôle commun          Valeur comptable


Cas particuliers : filiale d’une branche d’activité destinée à être cédée à une société indépendante, dans ce cas valeur réelle ; si apports doivent être évalués à la valeur nette comptable.
            Opération à l’endroit quand après la fusion l’actionnaire principal de l’absorbante bien que dilué ou l’actionnaire principal de la société bénéficiaire des apports conserve son pouvoir de contrôle.
            Fusion à l’envers quand après la fusion, l’actionnaire principal de l’absorbée prend le contrôle de l’absorbante.
            Valeur réelle : appréciée en fonction du marché et de l’utilité du bien pour la société : inclus la valorisation des impôts différés, de la provision pour retraite. C’est la différence entre la valeur globale des apports et la somme algébrique des VR des actifs et passifs identifiés inscrite sur une ligne FC.
            Valeur comptable : valeur de chaque actif et passif figurant dans les comptes de la société absorbée. Les nouvelles règles n’interdisent pas de reprendre les valeurs brutes, les amortissements et les provisions, pour les opérations placées sous le régime fiscal de faveur.
            Section 2 : Le boni et mali de fusion
                        I - Le boni
Le boni représente l’écart positif entre l’actif net reçu par la société absorbante à hauteur de sa participation détenue dans la société absorbée et la valeur comptable de cette participation.
Le boni est désormais comptabilisé :
-          dans le résultat financier à hauteur de la QP des résultats accumulés par la société absorbée depuis l’acquisition et non distribués ;
-          et, pour le surplus dans les capitaux propres ou (en totalité) si les résultats accumulés ne peuvent être déterminés de manière fiable.

II - Le mali
Le mali de fusion représente l’écart négatif entre l’actif net reçu par la société absorbante à hauteur de sa participation détenue dans la société absorbée et la valeur comptable de cette participation.
Le mali de fusion peut être décomposé en 2 éléments :
-          un mali technique (faux mali), lorsque la valeur nette des titres de la société absorbée figurant à l’actif de la société absorbante est supérieur à l’actif net comptable apporté. Il est comptabilisé dans un sous-compte intitulé « Mali de fusion » du compte 207 « Fonds commercial ».
-          au-delà du mali technique, le solde du mali (vrai mali) qui peut être représentatif d’un complément de dépréciation de la participation détenue dans la société absorbée. Le vrai mali est comptabilisé en charge, dans le résultat financier de la société absorbante de l’exercice au cours duquel l’opération est réalisée.

Section 3 : Evènements de la période intercalaire
En cas d’effet rétroactif, l’existence d’une perte intercalaire significative pendant la période de rétroactivité pourra donner lieu à la constatation d’une provision lorsque la valeur des apports à la date d’effet risque de devenir, du fait de cette perte, supérieure à la valeur réelle globale de la société à la date de réalisation de l’opération.
La provision pour perte de rétroactivité est constatée au passif pris en charge dans le traité d’apport. La société absorbante l’inscrit dans un sous-compte de la prime de fusion et non en provision pour risques et charges. En effet, elle ne doit pas reprendre en résultat une provision qui n’a jamais été dotée comptablement.
Les opérations réciproques réalisées entre la société absorbée et la société absorbante durant la période intercalaire, sont éliminées comptablement en fonction du caractère significatif des opérations.

Section 4 : Les frais relatifs à la fusion
Les coûts internes sont à comptabiliser en charges ; les coûts externes sont soit comptabilisés en charges, soit inscrits à l’actif. Seuls les coûts externes directement liés à l’opération, c’est-à-dire les dépenses qui n’auraient pas été engagées en l’absence de cette opération, constituent sur le plan comptable, des frais d’émission de titres. Les coûts externes considérés comme des frais d’émission peuvent être imputés sur la prime de fusion ou comptabilisés en charges de l’exercice ou inscrits à l’actif en frais d’établissement.
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UGT - unité génératrice de trésorerie Dépréciation des actifs (IAS 36)



Qu’est-ce qu’un actif ?
PCG 1999 : tt élément du patrimoine ayant une valeur éco positive pr l’entité

IAS1 : ressource contrôlée / une E du fait d’événements passés pr laquelle il est probable que les avantages économiques futurs associés iront à l’entreprise, et dont le coût peut-être estimé de façon fiable.

CNC : « élément identifiable du patrimoine ayant une valeur économique positive pr l’entité càd un élément générant une ressource que l’entité contrôle du fait d’événements passés et dont elle attend des avantages économiques futurs »

Quels sont les actifs à déprécier ?
Ppe : tous les actifs  immobilisés peuvent être dépréciés.

Code de commerce : art L123-18 : si la valeur d’un actif devient < à sa valeur nette comptable cette dernière est ramenée à sa valeur d’inventaire à la clôture de l’exercice que la dépréciation soit déf ou non.
Règlement CRC n°2000-10 du 12/09/02 : MEO de ce mécanisme de constatation de perte de valeur applicable aux immos corporelles ou non, amortissable ou non.

Norme IAS 36 : «  dépréciations d’actifs »
Objet : refléter une diminution de la valeur des actifs, du fait d’une faible performance d’une concurrence accrue.
Importance et controverses : norme la + délicate à mettre en œuvre

  1. IAS 36 le test de dépréciation
1.1  comment identifier un actif éventuellement déprécié ?




Méca du test de dépréciation

Principe : à chaque clôture, vérifier pour tous les actifs concernés s’il existe la moindre indication qu’un actif est déprécié.
Certains actifs incorporels doivent être évalués chaque année :
  • Goodwill (Survaleur. Écart d'acquisition positif entre le prix payé pour le rachat d'une entreprise et sa valeur réelle. Avt pouvait être amorti par la société mère) acquis lors d’un regroupement d’entreprises
  • Actifs incorporels non amortissables (ac durée de vie indéfinie (ex : marque))
  • Actifs incorporels non encore dispo pr être utilisés
Indicateurs de perte de valeur :
-       des indices internes :
o    obsolescence, dégradation physique de l’actif non prévue par le plan d’amortissement
o    changements importants dans le mode d’utilisation de cet actif (plan de restructuration, abandon,…)
o    performances < aux prévisions
-       des indices externes :
o    baisse significative de la valeur de marché
o    changement de réglementation ayant un effet négatif sur la l’entité
o    conjoncture dégradée
o    taux d’intérêt ou de rendement


1.2  comment déterminer la valeur recouvrable ?
la valeur recouvrable = max (juste valeur nette ; valeur d’utilité)

JUSTE VALEUR :
Montant qui peut-être obtenu de la vente d’un actif lors d’une transaction dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes diminué des coûts de sortie. (» valeur nette comptable)
Détermination :
  • si existence d’un marché, prix de transaction le plus récent
  • si absence d’un marché actif, considérer transactions comparables
  • si absence de marché actif + de transactions comparables : techniques d’évaluation spécifiques.

VALEUR D’UTILITE :
Définition : valeur actualisée des entrées et sorties de trésorerie futures générées par l’utilisation continue de l’actif et par sa sortie finale

Calcul : projections de flux de trésorerie fondées sur prévisions et budget à 5 ans maximum

Problématiques :
  • Comment déterminer objectivement les flux futurs de trésorerie ?
  • Comment choisir le taux d’actualisation ?

1.3  comment reconnaître une perte de valeur ?
ppe :
  • si la valeur comptable après amort est > valeur recouvrable ð constater perte de valeur par une dépréciation d’actif
  • Dépréciation = VC – max (juste valeur ; valeur d’utilité)
Remarque : il faut ajuster le plan d’amortissement
Les exercices suivants
  • A chaque clôture, vérifier l’évolution perte antérieure
  • Reprise provision si VR > VC
Remarque : reprise / goodwill = interdite

1er cas : valeur comptable > valeur recouvrable
Valeur comptable = 1000
Juste valeur nette = 950                            dépréciation de 1000 - 950
Valeur d’utilité = 850

2ème cas : valeur comptable < valeur recouvrable
Valeur comptable = 1000
Juste valeur nette = 900                              pas de dépréciation même si VC > juste valeur
Valeur d’utilité = 1050

  1. IAS 36 la dépréciation des UGT
2.1  qu’est-ce qu’une UGT ?
Objectif :
Lorsque la Valeur Recouvrable d’un actif ne peut pas être déterminée, identifier la plus petite agrégation d’actifs générant un flux de trésorerie indépendant i.e. une unité génératrice de tréso

Définition :
Le + petit groupe identifiable d’actifs qui génèrent des flux de tréso indépendamment d’autres actifs ou d’autres groupes d’actifs

2.2  comment déterminer les UGT
Point clés du processus de construction du réseau des UGT
La norme fait appel au jugement et à la connaissance de l’entreprise et précise les critères à prendre en compte pour construire le réseau d’UGT :
  • critère déterminant du « marché actif pour le produit » pour des produits issus du ou des actifs testés
  • critère de cohérence de l’UGT ac regroupement des actifs et passifs liés, du BFR, et possibilité d’y rattacher des prévisions fiables et un taux de risque spécifique
  • critère d’indépendance des flux générés par les UGT qui doivent tenir compte du niveau auquel le management gère ses activités et du niveau retenu pour le suivi du retour sur investissement
  • critère de cohérence du découpage des UGT avec la stratégie (finalité de détention des actifs, définitions des secteurs) et l’organisation du système de prévisions budgétaires, du contrôle de gestion et du système comptable.

Exemple : cas d’une entreprise à produit unique
Une entreprise fabrique un pdt unique & possède des usines A, B, & C. Chaque usine est implantée sur un continent différent.
A pdt un composant qui est assemblé respectivement chez B et C.
Les produits de l’entreprise sont vendus dans le monde entier à partir de B ou de C.
Les niveaux d’utilisation de B et de C dépendent de l’affectation des ventes entre les 2 sites
Quelles sont les UGT de l’entreprise dans les 2 cas suivants :
Solution proposée par IAS 36
Hypothèse n°1 : il existe un marché spécifique pour le composant A
            Usine A : marché ð UGT
            Usines B & C : les entrées de trésorerie de B et C dépendent de l’affectation de la production entre les 2 sites ð B + C = UGT
Au total , 2 UGT : A , et B+C
Hypothèse n°2 : pas de marché actif pour le composant A
            Usine A : les entrées de trésorerie de A dépendent du niveau des ventes de B et C
Au total 1 seule UGT : regroupement A + B + C

Problématique : le niveau de regroupement
  • le processus de regroupement est par nature subjectif
  • abus possibles / limiter le montant des dépréciations éventuelles
Détermination
  • au + près de la structure décisionnelle de l’E
  • norme IAS 14 : coupler les UGT à la def du secteur

2.3  comment déterminer la valeur d’utilité des UGT

Définition : valeur actualisée des entrées et sorties de tréso futures générées par l’utilisation continue de l’actif et par sa sorte finale
Détermination :
  • flux de trésorerie
    • flux hors effet des dépenses, non encore engagées liés à des plans de restructuration et à des investissements visant à accroître la performance de l’actif
    • mode de détermination des cash flows libres opérationnels :
= résultat d’exploitation (EBIT)
- impôt calculé sur le REX
+ dotations aux amort
- investissements
+/- D de BFR

  • Taux d’actualisation
Détermination du CMPC
Indépendance de la structure fi de l’entité évaluée

  • Mise en œuvre éloignée de la réalité économique
    • « Utilisation continue d’un groupe d’actifs » … sans prendre en compte les investissements de productivité, la nécessité d’anticiper une réorganisation industrielle
  • Application difficile
    • Projections fondées sur budgets et prévisions financières les plus récents, approuvés par la direction, et devant couvrir une période d’une durée maximum de 5 ans

2.4  affectation de la perte de valeur des UGT

·         au goodwill affecté à l’UGT (s’il y a lieu)
·         puis aux autres actifs de l’UGT, au prorata de la valeur comptable de chaque actif (dans la mesure où la valeur des actifs a été revue au préalable)
Illustration
La société X a affecté son goodwill sur l’UGT dont les éléments d’actifs sont présentés ci-dessous.
Une dépréciation de 300 a été déterminée
La dépréciation est affectée en priorité au goodwill (150)
Le solde (=150) est affecté au prorata des valeurs comptables des autres éléments d’actifs composants l’UGT.



  1. Conclusion : comparaison IAS 36 et CRC n° 2002-10
IAS 36
CRC n° 2002-10
Valeur comptable
valeur recouvrable
juste valeur nette
valeur d’utilité
Valeur nette comptable
Valeur actuelle
Valeur vénale
Valeur d’usage

Ds CRC n° 2002-10 pas d’actualisation et pas d’UGT