TOP

Définition et comptabilisation des actifs



Avantage économique futur : flux net de trésorerie positive en dessous de 500€ on passe en charge.

1.            Approche par composant : comptabilisation des immobilisations par composants

En général les actifs sont constitués d’éléments qui sont indissociables. Dans la réalité, il est possible de décomposer un actif. Ex : un hangar qui peut être décomposé en deux éléments : des murs et un toit.
Donc à partir du moment ou on peut décomposer un élément en sous éléments qui ont des durées de vie différentes, ont le fait.
Cette approche est désormais la règle depuis 2005 dans le PCG, c’est donc une obligation. Quand et jusqu’où décomposer ?
Il faut le faire à chaque fois que les composants qu’on peut identifier, ont une durée d’utilisation (et non pas de vie) différentes de celle de la structure de base. De plus lorsque les composants procurent des avantages à l’entreprise selon un rythme différent. Donc les taux et les modes d’amortissements sont différents.
On distingue deux catégories de composants :
Les dépenses de première catégorie : sont des éléments qui sont destinés à être remplacé régulièrement. (la toiture, les pneus d’un camion)
Les dépenses de seconde catégorie : sont des dépenses de gros entretien ou de grandes révisions. Les obligations doivent relever d’une obligation légale ou d’une pratique habituelle.
Exemple :

Révision : A et B deviennent des composants séparés
215  1             Materiel A                             80 000
215  2             Matériel B                             20 000
215  3             Révision                               3 000
4456               TVA déd                                19 600
4458 TVA régularisé                                  588
404     FRS                                                   120188
Révision :
N à N+4 amort de la révision = 3 000 / 5 = 600 euros par ans
Au bout de 5 ans j’extourne tous les amortissements
2815

amort
3 000,00


215 3
matériel révision

3 000,00

Au moment du règlement de la révision en N+4
404

Frs
3 588,00

4456

TVA déd
588,00

4458

TVA à régulariser

588,00

512
Banque

3 588,00

Inscription d’un nouveau composant :
Xxxxxxx

Autre option : provision pour grosse révision
215 1

matériel A
80 000,00

215 2

matériel B
20 000,00

4456

TVA déd
19 600,00

404

Fournisseur

119 600,00


Voir les nouvelles règles d’amortissement
Ainsi que les gaz à effet de serre

Pour les composants : ne pas les identifier si
*      la valeur unitaire < 500 €
*      valeur unitaire < 15% du total (1% pour les immeubles)
*      durée < 12 mois et 80% de la durée de la structure de base

1.1.       Les Gaz à effet de serre = CO2

1.1.1.       Principe
Ce principe a été appliqué suite à la signature du traité de Kyoto relatif au contrôle des gaz à effet de serre.

1.1.2.       Mécanisme
Attribution de 100 quotas gratuits


 



L’entreprise
rejette 120 quotas
                                               L’entreprise doit rendre 120 quotas à l’état
et donc acheté 20 quotas supplémentaires sur le marché
                                               poléo. Un quota est monté jusqu’à 30 € en 2005

Attribution gratuite :


*      Évaluation de la valeur vénale à 30 € par quota.
205
quotas GES
3 000,00

489
Quotas alloué par l'Etat

3 000,00
(Attributions de 100 quotas)

*      Consommation en fin d’année (émission) évalué à 80 t soit 2 400 €
658
Charges diverses de gestion courantes
2 400,00

449
Quotas à restituer

2 400,00
(Constatation de l’obligation de restitution)

489
Quotas alloués
2 400,00

7589
Produit divers de gestion courants

2 400,00
(Reprise des quotas alloués)

449
Quotas à restituer
2 400,00

205
Quotas GES

2 400,00
(Restitution à l’État)

449 : retrace les émissions réelles
205 : solde débiteur = 600 (reste 20 quotas)

2.            Les composants

2.1.       1er cas : entreprise qui ont des biens qui figuraient au bilan en 2005 au moment de l’application et qui peuvent être décomposés

2.1.1.       La méthode de reconstitution du coût amorti
Facultative, méthode la moins utilisée par les entreprises

2.1.2.       La méthode de réallocation des valeurs comptables (cf. cours)
Éléments
Composant sutructure
Composant toiture
Total






Valeur d'origine
880 000,00
120 000,00
1 000 000,00


 = 1 000 000 - 120 000







Amortissements anciens
880 000,00
120 000,00


AMRT cumulés
 x 20/40
 x 20/40


résultat
440 000,00
60 000,00







Remarque : Le bâtiment et le toit ne forment qu'un, donc les amortissements sont de 20 ans sur 40 pour les deux éléments












VCN
440 000,00
60 000,00
500 000,00











AMRT annuel à comptabiliser à partir de fin 2005
440 000 x 1/30
60 000 x 1/12


nouvelles études techniques






résultat
14 667,00
5000
19 667,00






Remarque :

Durée de vie du bâtiment revu après une étude technique à 50 ans

Durée de vie de la toiture 20 ans, 8 ans ont déjà couru, donc il reste 12 ans


Enregistrement comptable :

1/01/05


15
provision pour grosse réparation
104 000,00

781
reprise

104 000,00

213. 1
Composant structure
880 000,00

213. 2
Composant toiture
12 000,00

213
Construction

1 000 000,00

2813
Amortissement construction
500 000,00

2813. 1
Amort structure

440 000,00
2813. 2
Amort toiture

60 000,00

2.2.       2ème cas : entreprise qui achète un bien après 2005

*      Nouvelles règles d’évaluations des actifs :
1.    Coût d’acquisition : prix d’achat net de RRR et d’escompte (avant l’escompte était considéré comme un produit / charge financière et n’était pas inclus)
2.    Coût directement attribuable à l’acquisition (coût engagées pour mettre en place l’actif) :
·                                                  Livraison / installation
·                                                  Frais de démolition
·                                                  Frais d’essai
3.    Frais d’acquisition (droit de mutation, honoraires, commissions d’intermédiaires, frais d’actes) SUR OPTION.
4.    Coût de démantèlement, d’enlèvement et de rénovation de site doivent être incorporer au coût d’acquisition. Le coût DOIT être incorporé au coût de l’actif. En contrepartie, au passif figure une provision (15) (obligation) ( !!! plan d’amortissement spécifique)
5.    Les coûts d’emprunt SUR OPTION peuvent être incorporé au coût d’achat.
·                    Actifs concernés : actifs et biens qui exigent une période d’installation longue avant de pouvoir être utilisés.
·                    Frais financiers liés à un emprunt affecté ou non à l’achat du bien.
·                    Option globale = porte sur tous les actifs du même type

Remarque : c’est déjà possible avec les immobilisation produite par l’entreprise.

Exemple : une société achète un matériel d’une valeur de 120 000 € hors taxe

 









Pour cette achat on ne fait pas d’emprunt spécifique (affecté). Cependant on a des dettes.
Banque A
20 000
7% =taux
Affecté à un camion
Banque B
30 000
8%
Non affecté spécifiquement
Banque C
100 000
9%
Non affecté

On laisse de coté l’emprunt affecté au camion car il est spécifique à l’achat du camion.
Dépenses
Période
Montant capitaux pondéré par la durée



Achat matériel
15/1/N au 15/5/N
120 000 x 4/12

Soit 4 mois
= 40 000



Installation par le tier
15/1/N au 15/4/N
20 000 x 3/12


= 5 000



Test
1 mois
12 000 x 1/12


1 000



Résultat

46 000



Taux d'emprunt moyen pondéré des capitaux empruntéset non affectés



((30 000 x 8%) + (100 000 x 9%)) / 130 000 = 8,76%



Coût incorporables  = 46 000 x 0,0876 = 4 033,84




Enregistrement comptable :
215
Matériel
4 033,80

796
transfert de charge financière

4 033,80

2.3.       Le nouvel équipement cf. fascicule p. 14

prix d'achat
72 800,00


+ port
4 395,00


+ installation
3 613,00



80 808,00


- escompte 1%
808,08


Coût d'achat
79 999,92


+ coût de préparation
4 500,00


+ coût d'essais
2 600,00


+ honoraires expert
2900


= Coût d'entrée d'immo
89 999,92










Les frais de formation du personnel n'interviennent pas dans le coût d'entrée de l'immobilisation




Écriture d'achat


2154.1
C1
60 000,00

2154.2
C2
30 000,00

6228
frais de formation
2 500,00

44562
TVA déd sur immo
17 640,00

44566
TVA déd sur ABS
490,00

404
fournisseurs d'immobilisation

110 630,00

2.4.       Nouvelles règles d’amortissement depuis 2005

Ancienne définition (avant 2005) : répartition du montant de l’actif sur durée de vie (normale)
Nouvelle définition (après 2005) : répartition de son montant amortissable en fonction de son utilisation
L’utilisation va se mesurer à travers la consommation des avantages économique attendu de l’actif.
 9   Le calcul des annuités va changer : il doit tenir compte des modalités d’utilisation de l’actif.
Consommation mesurée avec :
ð  Des unités de temps (années, heures de fonctionnement machine ???)
ð  Toute autre unité d’œuvre pertinente (km parcourus, nombre de produit fabriqués…)
Le mode d’amortissement peut être variable (croissant, décroissant, dent de scie, linéaire)


Exemple : Achat le 1/1/N d’un équipement de 200 000 € HT.
                        Nombre de produit à fabriquer
N :                   10 000
N+1 :               20 000                       100 000 produits au total  
N+2 :               30 000
N+3 :               40 000
Amortissement comptable :          N = 200 000 x (10 000 / 100 000) = 20 000
                                                           N+1 = …

D’un point de vue fiscal, calcul admis si l’entreprise justifie la pertinence de cette méthode (consommation des avantages économique, est fiable et ne varie pas de manière aléatoire)
Remarque : mesure de simplification pour les PME, qui peuvent ne pas s’intéresser à cette méthode et continuer à utiliser la valeur d’usage (durée de vie normale). Elles doivent remplir ces 3 critères :
ð  Total bilan < 3 650 000
ð  CA £ 7 300 000
ð  Nombre moyen de salariés £ 50
Base de calcul des amortissements : montant amortissable = valeur brute – valeur résiduelle (VR)
VR : valeur de marché à la fin de l’utilisation nette des coûts de sorties ou ventes. Il faut que le montant soit significatif et fiable.
2 cas de figure se pose alors :
=> La durée d’utilisation est à peu près équivalente à la durée de vie. Dans ce cas là, la VR est faible voir nul, donc on amorti tout = valeur brute, ça ne change pas par rapport à avant.
=> Durée d’utilisation est inférieure à la durée de vie, à ce moment-là, la valeur résiduelle doit être prise en compte.

Exemple : renouvellement des parcs de véhicules.
Achat d’un équipement pour 100 000 € avec une durée de vie normale de 5 ans et le renouvellement est déjà programmé au bout de 3 ans.
VR = est estimé à 55 000 € HT
Mode linéaire
Au 31/12/N+2, cession pour 56 000
Sur le plan fiscale, la prise en compte de la VR n’est pas accepté pour déterminer la base amortissable.
Tableau d’amortissement
Amortissement comptable est calculé sur une base de 100 000 – 55 000 = 45 000 € sur durée d’utilisation prévu de 3 ans = 15 000 euros par an.
Amortissements fiscaux déductibles sont calculés sur la valeur brute 100 000 euros et sur la durée de vie normale 5 ans. (20 000 / an)

Année
Amortissement comptable
Amortissement fiscal
Amortissments dérogatoires
N
15 000
20 000
5 000
N+1
15 000
20 000
5 000
N+2
15 000
20 000
5 000

45 000
60 000
15 000

Enregistrement au 31/12/N+2
681
DAD
15 000,00

68725
Amortissmeent dérogatoire
5 000,00

2815
Amortissement

15 000,00
145
Provision dérogatoire

5 000,00

512
Banque
66 979,00

775
Produit de cession des éléments d'actif

56 000,00
4457
TVA collecté

10 979,00

2815
Amortissement du matériel
45 000,00

675
Valeur comptable de l'actif cédé
55 000,00

215
Matériel

100 000,00
+ value = 56 000 – 55 000 = 1 000
145
Provision réglementée
15 000,00

787
Reprise dérogatoire

15 000,00






Exemple : le 1/1/N Achat d’un matériel pour 10 000€
Durée d’utilisation 5 ans
Durée d’usage = 4 ans mode linéaire

Année
AMRT comptable (a priori valeur d'utilisation)
AMRT fiscal (a priori valeur d'usage)
Dérogatoire
Dotation
reprise
N
2 000
2 500
500

N+1
2 000
2 500
500

N+2
2 000
2 500
500

N+3
2 000
2 500
500

N+4
2 000


2 000
Lorsque la durée d’utilisation est inférieur à la durée d’usage, on a une fraction des amortissements non déduites. La déductibilité de cette fraction est reportée dans le temps jusqu’à la cession ou la mise au rebut. C’est le cas lorsqu’on décide de la cession lors de l’achat.
Cas particulier : la PME. On a le droit de retenir la durée d’usage.







0 commentaires:

Enregistrer un commentaire